Prochaine excursion : Arboretum Morgan

Arboretum Morgan (Sainte-Anne-de-Bellevue)

Samedi le 13 juin 2015  Heure : 7h30 à 14h00

Responsable : Yolande Michaud et Hélène Boulais

Covoiturage : 5$  Autres frais : 6$ (adm.)

Information : coamessages@gmail.com ou 438-338-4138

Commentaires : De nombreuses espèces fréquentent ce magnifique site. La diversité des arbres et habitats favorise la multiplicité des espèces. On peut y apercevoir le Goglu des prés avec son chant envoûtant et de nombreuses autres espèces de passereaux. Apportez votre lunch.

En cas de pluie, cette sortie sera remise au lendemain.

Prochaine excursion : Parc Summit

Parc Summit (Montréal)

Samedi le 6 juin  Heure : 7h30 à 12h00

Responsable : Marie-Hélène Bécot

Covoiturage : 4$  Autres frais : —

Information : coamessages@gmail.com ou 438-338-4138

Commentaires : Excursion dédiée à l’observation des parulines dans ce site reconnu au sommet du Mont-Royal. On y a déjà observé le Passerin indigo, le Tyran huppé ainsi que le Pyranga écarlate et de nombreuses espèces de parulines.

Ma rencontre avec…

Nous sommes le 27 avril 2013, il est très tôt le matin. Ne pouvant me rendre à la sortie du Club au Sanctuaire des oiseaux du Haut-Canada, je décide de passer par la boisé Marcel-Laurin avant d’aller travailler. La première chose qui sort de l’ordinaire en cette journée de printemps tardif c’est une nuée de moucherolles Phébi. On en voit habituellement quelques-uns l’été, mais aujourd’hui j’en vois une bonne vingtaine dont plusieurs charrient des matériaux de construction. Nicheront-ils au boisé ? C’est ce que je vérifierai au cours des prochains jours, voire des prochaines semaines.

Poursuivant ma route, je repère ensuite une femelle Épervier de Cooper. Elle me regarde mais reste calme et elle n’émet qu’un cri (d’appel ?) de temps à autre. Tout en gardant un œil sur elle, je continue ma promenade et j’aperçois aussi des Corbeaux et des Grives à dos olive en plus des espèces habituelles du boisé (pics, canards, roitelets, cardinaux…). En levant les yeux, je vois deux Grands Hérons au-dessus des arbres. Je suis sûr que j’en verrai bientôt pêcher à l’étang. Il y a aussi un Urubu qui me survole. On en voit à l’occasion à cet endroit, mais ce dernier passe à basse altitude, juste au-dessus de la cime des arbres.

Tout à coup, madame Cooper semble s’agiter. Je reviens vers elle. Elle est nerveuse. Ses cris semblent se précipiter, elle change souvent de branche et regarde vers le ciel. Pourtant, à mon sens, rien dans les alentours ne justifie une telle agitation. Quelques instants plus tard, je vois arriver de loin deux rapaces. Je constate au son qu’il s’agit de deux Éperviers. Est-ce un couple qui arrive ? Non. Quand ils s’approchent, je réalise qu’il s’agit de deux mâles qui se pourchassent l’un l’autre. Ils vocifèrent beaucoup et, rendu au-dessus de la piste au milieu de boisé, celui du devant se retourne pour faire face à son poursuivant. Les deux s’observent en décrivant des cercles d’environ 10 mètres de diamètre. La femelle s’élève alors pour aller décrire des cercles d’un rayon d’environ 20 mètre autour des deux autres. Un affrontement de type « UFC » (« unidentified flying Cooper’s ») paraît inévitable.

Au premier « round », chacun s’élance sur son concurrent toutes serres dehors; le choc est brutal et ils sont déséquilibrés. Chacun tourne autour de l’autre quelques secondes. Au deuxième « round » on s’appuie par la gauche sur l’adversaire en essayant de lui abimer la queue. Au troisième « round », on s’appuie encore sur l’autre en tentant de lui « picorer » le cou et de lui arracher des plumes caudales.

Cet affrontement a été court (30 à 40 secondes), mais violent et intense. Le vaincu a quitté les lieux en direction nord-ouest. Je ne peux constater son état, mais son vol est saccadé, autant en vitesse qu’en altitude. Le vainqueur et madame Cooper se remettent à voler en cercles l’un autour de l’autre cette fois. Ils finissent par partir ensemble vers le sud du boisé. Ce faisant, ils passent tout près de moi ce qui me permet de bien observer le vainqueur. Il est en piteux état : calotte noire pour le moins ébouriffée, plumes du cou toutes retroussées et il lui manque des plumes au centre de la queue. J’espère qu’il sera récompensé par madame Cooper pour ses efforts. Il l’aura bien mérité !

Je suis retourné au boisé plusieurs fois entre le 24 avril et le 4 mai. Plusieurs Moucherolles phébi sont repartis, mais deux couples semblent vouloir rester. Notons au passage une petite nuée de Vachers à tête brune, la présence de Grands Pics et les premières apparitions du Martin-pêcheur d’Amérique à l’étang cette saison. Quant aux suites du combat, tout ce que je peux dire c’est que j’ai revu madame Cooper seule le matin jusqu’au premier mai. Je n’ai pas revu de mâle depuis le 17 avril.

Y a-t ‘il eu formation d’un couple ? Nichent-ils quelque part aux alentours ? Est-ce que madame a rejeté le vainqueur ? Que lui est-il arrivé ? Mystère…

(par André Bellemare)

2015-05-26 Parc-nature de l’Île-de-la-Visitation

Sortie du 26 mai 2015 au parc-nature de l’Île-de-la-Visitation, Montréal

Par un très beau début de soirée chaud et humide, 17 personnes ont parcouru les sentiers de l’Île.  9 membres et 8 visiteurs ont été guidés par Yvette Roy du COA. La visite fut très agréable avec une merveilleuse lumière de fin de soirée. 30 espèces ont été observées.

Parc-nature de l'Île-de-la-Visitation, 26 mai 2015 (R. Bélanger)

Parc-nature de l’Île-de-la-Visitation, 26 mai 2015 (R.Bélanger)

Bilan :
Bernache du Canada (9) avec canetons
Canard branchu (4)
Canard noir (2) avec canetons
Canard colvert (5)
Grand héron     (1)
Chevalier grivelé (2)
Goéland à bec cerclé (23)
Sterne pierregarin (1) en vol
Pigeon bizet (1)
Martinet ramoneur (3)
Pic flamboyant (1)
Moucherolle phébi (1)
Tyran huppé (1)
Viréo mélodieux (5)
Viréo aux yeux rouges (4)
Hirondelle bicolore (1)
Merle d’Amérique (9)
Moqueur chat (1)
Étourneau sansonnet (3)
Jaseur d’Amérique (3)
Paruline flamboyante (9)
Paruline jaune (7)
Paruline rayée (2)
Bruant chanteur (2)
Cardinal rouge (6)
Carouge à épaulette (12)
Quiscale bronzé (1)
Oriole de Baltimore (3)
Chardonneret jaune (2)
Moineau domestique (2)

(par Denyse Favreau)

2015-05-23 Parc Marcel-Laurin

Sortie du 23 mai 2015 au parc Marcel-Laurin, Montréal

Par une belle journée ensoleillée mais venteuse et froide pour la saison (14 C), 7 personnes se sont jointes à notre fabuleux guide André Bellemare. Nous avons eu la chance d’accueillir deux nouvelles personnes non-membres. Notre oiseau fétiche a été le Pluvier kildir, dans le parc de soccer près de la clôture qui délimite les travaux du nouveau centre sportif. 32 espèces au total.

Bilan :
Bernache du Canada (Branta canadensis)  2
Canard noir (Anas rubripes)  2
Canard colvert (Anas platyrhynchos)  15
Pluvier kildir (Charadrius vociferus)  2
Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis)  13
Pigeon biset (domestique) (Columba livia (Feral Pigeon))  2
Tourterelle triste (Zenaida macroura)  2
Moucherolle à ventre jaune (Empidonax flaviventris)  1
Moucherolle phébi (Sayornis phoebe)  4
 habitat normal sous les deux ponts au Parc Marcel Laurin
Viréo mélodieux (Vireo gilvus)  5
Viréo aux yeux rouges (Vireo olivaceus)  2
Corneille d’Amérique (Corvus brachyrhynchos)  2
Hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor)  14
Mésange à tête noire (Poecile atricapillus)  3
Sittelle à poitrine blanche (Sitta carolinensis)  1
Merle d’Amérique (Turdus migratorius)  12
Moqueur chat (Dumetella carolinensis)  4
Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)  20
Paruline obscure (Oreothlypis peregrina)  6
Paruline masquée (Geothlypis trichas)  2
Paruline flamboyante (Setophaga ruticilla)  3
Paruline jaune (Setophaga petechia)  11
Paruline rayée (Setophaga striata)  1
Paruline bleue (Setophaga caerulescens)  1
Paruline à gorge noire (Setophaga virens)  1
Bruant familier (Spizella passerina)  17
Bruant chanteur (Melospiza melodia)  8
Cardinal rouge (Cardinalis cardinalis)  5
Carouge à épaulettes (Agelaius phoeniceus)  13
Quiscale bronzé (Quiscalus quiscula)  15
Chardonneret jaune (Spinus tristis)  19
Moineau domestique (Passer domesticus)  19

Vous pouvez consulter cette liste sur Internet.

(par Denyse Favreau)

Prochaine excursion : Le Nichoir

Refuge « Le Nichoir » (Hudson)

Dimanche le 31 mai 2015  Heure : 7h30 à 14h00

Responsables : Yolande Michaud et Hélène Boulais

Covoiturage : 8$  Autres frais : (don)

Information : coamessages@gmail.com ou 438-338-4138

Commentaires : Venez visiter le refuge et ses volières où les bénévoles recueillent des oiseaux et les soignent pour les réhabiliter. Prévoir un don pour venir en aide à cette magnifique cause. Possibilité d’observations à d’autres sites. Apporter votre lunch.

Conservation en 2015

On sollicite l’aide des membres du COA qui veulent s’engager dans la conservation en 2015, à travers les inventaires d’Études d’oiseaux Canada, et vous donne tous les détails à lire plus bas :
Il y a plusieurs actions spécifiques importantes qui devraient être menées dans la région de Montréal, au niveau de l’inventaire des hiboux nocturnes et au niveau du programme de surveillance des marais (dans les deux cas, contactez le club qui relaiera votre demande).

Pour l’inventaire des hiboux nocturnes, on prépare déjà l’année 2016 parce qu’il est rare que des routes se libèrent. Si cette activité vous intéresse vous devez vous inscrire tout de suite.

Pour la surveillance des marais, il s’agit du Bois Sainte-Marie (Laval), du Parc-nature de la Pointe-aux-Prairies, et possiblement du Parc de la Frayère à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Ceci pour vous situer sur les besoins. Les activités demandées pour cette activité sont décrites plus bas et auront lieu entre le 27 mai et le 12 juillet.

(par Frédéric Hareau)

 

Inventaire des hiboux nocturnes :

Voici un peu d’information supplémentaire au sujet de l’Inventaire: 

Le projet est relativement simple. Une équipe (pour des questions de sécurité) de deux ou trois personnes (ou plus) de votre choix doit parcourir une route d’inventaire prédéterminée et effectuer un recensement aux dix arrêts qui y ont été prévus, soit un arrêt à tous les 2 km. Par conséquent, chaque route s’étend sur environ 18 km, le long de routes secondaires. À chaque arrêt, les participants doivent faire jouer un disque compact contenant les chants de deux espèces de hiboux ; ces chants sont entrecoupés de périodes d’écoute. Les participants doivent identifier et prendre en note tous les hiboux qu’ils entendront ou observeront durant chaque période d’écoute.

Sur le disque compact de repasse de chants, il y a une période de deux minutes d’écoute silencieuse qui est suivie des chants de deux espèces : la Nyctale de Tengmalm et la Chouette rayée. La période de deux minutes d’écoute silencieuse est standard pour tous les inventaires en Amérique du Nord, et cette période nous permettra plus tard de comparer nos données avec celles ramassées ailleurs. Il faut noter que les protocoles employés dans certaines provinces n’utilisent pas la repasse de chants ; par contre, leurs routes d’inventaire sont de 50 arrêts (donc 100 km). Pour le protocole d’Ontario, du Québec et des Maritimes, nous avons fait un compromis : les routes sont plus courtes, mais nous utilisons le technique de repasse de chants qui augmente de beaucoup la chance de détecter certaines espèces. Pourquoi y a-t-il seulement deux espèces sur le disque compact de repasse de chants ? La réponse est la suivante : en avril, le Grand-duc d’Amérique est sur son nid avec ses jeunes. Comme son nid est exposé, souvent en haut d’un arbre, nous voulons éviter le risque d’attirer les adultes vers un intrus et donc de laisser les jeunes exposés aux intempéries. Il faut noter aussi que le Grand-duc peut être agressif lors de la saison de nidification. Nous utilisons le chant de la Nyctale de Tengmalm, parce que les analyses scientifiques ont démontré que les deux espèces de nyctales (la Petite Nyctale et la Nyctale de Tengmalm) répondent à ce chant. Pour ce qui est le chant de la Chouette rayée, il est joué quatre fois parce que cette espèce met souvent beaucoup de temps avant de répondre à la repasse de chants. Il faut noter que comme les nyctales et la Chouette rayée nichent dans des cavités, les œufs et les jeunes seront protégés si la femelle quitte momentanément son nid. Pour les autres espèces (p. ex. le Petit-duc maculé, le Grand-duc d’Amérique et le Hibou moyen-duc), elles sont souvent signalées lors de la période d’écoute silencieuse.

S.V.P., notez que vous allez recevoir un disque compact de formation avec des cris et chants de tous les hiboux nocturnes du Québec. Notez, également, que lors de l’inventaire la majorité des participants utilise le système de son de leur voiture avec les fenêtres ouvertes pour faire jouer le disque de repasse de chants. S.V.P., notez aussi que comme les arrêts doivent être espacés d’au moins 2 km en vol d’oiseaux (pour limiter la chance d’inventorier le même oiseau deux fois), si votre trajet n’est pas en ligne droit, il faut faire attention à des intersections où vous tournez à 90 dégrées. (À de tels endroits, si vous faites 1 km sur une route et 1 km sur la prochaine, la distance entre vos deux arrêts sera un peu moins que 1,5 km.)

Les participants doivent effectuer leur recensement au cours d’une soirée de leur choix en avril. L’inventaire débute une demi-heure après le coucher du soleil et prend environ trois heures à effectuer (n’incluant pas le déplacement pour se rendre au parcours et en revenir). Nous encourageons les participants qui effectuent une route dans l’extrême sud de la province à réaliser leur inventaire au cours des deux premières semaines de la période de recensement, et ce, dans le but d’éviter le bruit occasionné par les grenouilles (le chant bruyant de leur chorale peut enterrer celui des hiboux). 

Afin de réduire l’effet de plusieurs observateurs, il est important, dans la mesure du possible, que la même équipe recense la même route d’inventaire plusieurs années consécutives.

 

 

Programme de surveillance des marais :

Ce programme vise à répondre aux questions fondamentales suivantes :

1) Quelle est l’abondance relative des diverses espèces d’oiseaux qui utilisent les marais?

2) Quels sont les changements à long terme sur le plan de l’abondance et de l’aire de répartition des espèces?

3) Comment les caractéristiques de l’habitat influent elles sur l’abondance et la diversité des espèces?

4) Quels sont les besoins en matière d’habitat des oiseaux? et

5) Quelles sont les transformations subies par les habitats?

Le Programme de surveillance des marais est relativement simple et a été conçu pour être une expérience agréable et intéressante.

Les relevés du Programme de surveillance des marais reposent sur la méthode de « décomptes ponctuels », qui servent à évaluer l’abondance d’une espèce utilisant un endroit donné comme habitat. Chaque relevé se fait à partir du point central situé à la base d’une station d’échantillonnage semi-circulaire dont le rayon est de 100 mètres, et lors de chaque inventaire, le participant doit faire jouer un disque compact contenant les chants de six des espèces cibles du Programme entrecoupés de périodes d’écoute.

Les routes d’observation peuvent comporter entre une et huit stations d’échantillonnage selon la superficie du marais. La distance entre deux points d’écoute devrait être d’au moins 350 mètres (distance entre deux points centraux) pour éviter le plus possible à relever le même oiseau plus d’une fois. 

Le relevé des oiseaux de marais se fait deux fois par année entre le 27 mai et le 12 juillet, et les deux visites doivent être faites à au moins 10 jours d’intervalle.

L’heure d’inventaire (matin ou soir) est déterminée lors de la création de la route et doit être la même lors des deux visites et pour l’ensemble des années d’inventaire, parce qu’il y a une différence au niveau de l’activité des oiseaux le matin et le soir. Les relevés du matin peuvent débuter 30 minutes avant le lever du soleil et doivent être complétés au plus tard à 10h. Les relevés de soirées peuvent débuter à partir de 18h et doivent être terminés avant qu’il fasse noir. Lors des deux relevés, la route doit être parcourue au complet et la ou les stations doivent être visitées dans le même ordre et vers la même heure.

Recensement des oiseaux de Noël 2014

La 19e édition du RON Laval-Ahuntsic s’est déroulée dimanche le 14 décembre 2014. Par une température clémente, vingt-neuf participant(e)s ont dénombré plus de 50 espèces d’oiseaux. Treize espèces manquantes lors du recensement se sont ajoutées pendant la période du «count week», pour porter le grand total à 63 espèces.

Ce fut un excellent recensement car plusieurs espèces ont atteint un nombre record cette année : Canard branchu (4), Canard colvert (2301), Faucon pèlerin (2), Dindon sauvage (18), Harfang des neiges (5), Pic mineur (89), Pic chevelu (47), Grand Corbeau (31), Sittelle à poitrine blanche (87), Merle d’Amérique (240), Bruant chanteur (7), Junco ardoisé (252) et Cardinal rouge (129).

Aussi, quelques espèces d’oiseaux dignes de mention ont été dénombrées : Grand Héron (1), Fuligule milouinan (2), Petit-duc maculé (1), Pic flamboyant (1), Troglodyte des forêts (1) et Sizerin blanchâtre (1). À ce groupe, s’ajoute les espèces comptabilisées lors du «count week», Pygargue à tête blanche, Busard Saint-Martin, Faucon gerfaut, Chouette rayée, Grive solitaire, Moqueur polyglotte et Bruant familier.

Sur un autre registre, le Moineau domestique (266) et le Goéland à bec cerclé (2) ont obtenu leurs plus bas totaux depuis le début de notre cercle Audubon en 1996.

En terminant, j’aimerais remercier les membres du COA, du CORDEM, Georges Lachaîne ainsi que tous les participant(e)s pour leur aide. J’espère vous revoir en grand nombre pour la prochaine édition, le samedi 19 décembre 2015.

(par Benoit Dorion,  compilateur pour le RON Laval-Ahuntsic)

Cliquer ici pour obtenir le tableau récapitulatif des RONs d’hiver 1996-2014 en format PDF.

Recensement des oiseaux de Noël 2013

La 18e édition du RON Laval-Ahuntsic s’est déroulée samedi le 14 décembre 2013. Trente et un participant(e)s ont bravé le froid intense pour dénombrer plus de 54 espèces.

Malgré notre plus bas total d’individus (6050) obtenu en 18 ans d’existence, plusieurs espèces dignes de mention ont été observées lors de ce recensement : Grand Héron (1), Canard branchu (3), Harle huppé (1), Busard St-Martin (1), Autour des palombes (1), Dindon sauvage (2), Goéland arctique (2), Petit-duc maculé (1), Troglodyte des forêts (1), Roitelet à couronne dorée (1), Grive solitaire (1) et une nouvelle espèce qui s’ajoute à notre liste, le Junco ardoisé du groupe oreganus. Aussi, lors du ‘’Count Week’’ le Faucon pèlerin et le Harfang des neiges ont été vus.

Quelques espèces ont atteint un nombre record cette année : Pic chevelu (33), Grand Pic (12) et le Cardinal rouge (97). D’autres étaient bien au-dessus de la moyenne : Buse à queue rousse (14), Pic mineur (74), Grand Corbeau (15), Mésange à tête noire (518), Bruant hudsonien (181) et Junco ardoisé (204).

Sur une note négative, plusieurs espèces ont obtenu de faibles résultats: Bernache du Canada (12), Grand Harle (15), Garrot à œil d’or (1), Sittelle à poitrine rousse (1), et aussi, des espèces communes poursuivent leur déclin depuis trois ans: Pigeon biset (423), Étourneau sansonnet (426) ainsi que le Moineau domestique (277).

En terminant, j’aimerais remercier les membres du COA, du CORDEM, Georges Lachaîne ainsi que tous les participant(e)s pour leur aide.

(par Benoit Dorion, compilateur pour le RON Laval-Ahuntsic)